
Hypnose & praticien.ne : un vrai-faux guide touristique ?


C’est l’été. Ou l’hiver. Ou entre les deux.
Vous êtes en visite quelque part.
Vous êtes en vacances.
En un temps et un lieu qui vous changent de votre lot et de votre flot quotidiens.
Vous avez décidé de visiter l’un des musées de cet endroit où vous vous trouvez un peu hors du temps.
Et vous avez choisi de le découvrir avec l’aide d’un guide pour vous accompagner.
Il existe toutes sortes de guides.
Il y a les guides qui savent tout sur tout et vous le disent : c’est un peu pour ça qu’on fait appel à eux, pour qu’ils nous transmettent ce qu’ils savent sur ce musée, son histoire et les œuvres qu’il abrite.
Alors ils vous abreuvent d’informations, pensant devoir tout vous dire, ou prenant simplement plaisir à le faire ( et à s’écouter le faire parfois ).
Il y a les guides qui donnent l’impression de tout savoir et qui font forte impression : leur charisme et leur enthousiasme fait qu’on leur pardonne certaines légèretés et qu’on se laisse balader, y compris vers la boutique du musée.
Il y a les guides qui en savent beaucoup et échangent avec vous pour le plaisir d’échanger, en écoutant vos questions et vos remarques tout en maintenant le cap qu’ils doivent suivre pour venir à bout de la visite comme prévu.
Il y a les guides qui sont un peu là par hasard ou par une sorte d’erreur de casting : qu’ils soient passionnés d’art ou qu’ils aient réellement envie de vous guider, l’aïoli ne prend pas et on peut avoir la sensation d’être passé à côté d’une belle mayonnaise.
Il y a les guides qui ont leurs entrées : ils vous font passer par les coupe-files arrangés par eux seuls et vous donnent parfois la sensation de vous amener précisément aux endroits qui vous correspondent le mieux.
Et d’autres encore, et un peu tout ça parfois en fonction du jour, du groupe, du lieu et du moment.
Une séance d’hypnose, c’est un peu comme visiter un musée.
Le sien.
Ce qui fait des accompagnants en hypnose des guides un peu particuliers.
Ils et elles ne connaissent pas votre musée.
Vous seul.e pouvez le connaître.
Vous seul.e pouvez mener la visite.
Le rôle de votre guide ?
Vous accompagner jusqu’à l’entrée, vous rassurer, vous donner l’envie et l’élan d’y aller, en sécurité.
Vous transmettre éventuellement quelques pistes de départ pour votre visite, d’après ses expériences de visites passées.
Il/elle sera là pendant votre visite. Plus ou moins proche, plus ou moins discret.
Il pourra découvrira les salles et les œuvres en même temps que vous, mais jamais vraiment comme vous pourrez les voir et les ressentir.
Un regard décalé qui pourra à certains endroits vous aider, en vous amenant parfois à placer votre attention sur des œuvres ou des pièces a priori évitées.
Il/elle sera aussi le gardien et le garant du temps, pour vous guider vers la sortie une fois votre visite du jour achevée. ( On a jamais tout vu d’un musée … )
Côté visiteurs, il y en a aussi de toutes sortes : les habitués, les enfants, les émerveillés, les blasés, les trop cultivés, les passionnés, les ados déchaînés, les intimidés… et bien d’autres encore, et un peu tout ça à la fois.
Côté musées, le vôtre comme le mien rassemble toutes sortes d’arts, les vôtres comme les miens.
Les beaux et les décoratifs, l’architecture et l’ethnologie, l’histoire naturelle et les sciences, l’histoire tout court les techniques …
Magie et arts forains, érotisme et toile de Jouy, design et estampe, égouts et lessive, chasse et torture, bonbon et pain d'épices ...
et tous ceux qui n’existent pas encore.
Le tout rassemblé en un même lieu, en un même corps.
Alors, quel serait le profil du guide « idéal » ?
Une réponse idéale serait : « Celui ou celle qui vous corresponde ».
Celui ou celle qui vous respecte en tant que musée, débarrassé de la lourdeur de vous considérer comme un temple ni vous plomber avec un sacerdoce de protocoles ou une solennité mal placée issue d'une école de pensée.
Et puis, plus concrètement, vous pouvez aussi visiter un musée sous hypnose :
Déjà une première façon d'approcher de votre propre musée...
𝐿𝑒 𝑚𝑢𝑠𝑒́𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑙𝑖𝑒𝑢𝑥 𝑞𝑢𝑖 𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑙𝑢𝑠 ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒 𝑖𝑑𝑒́𝑒 𝑑𝑒 𝑙’𝐻𝑜𝑚𝑚𝑒.
𝐴𝑛𝑑𝑟𝑒́ 𝑀𝑎𝑙𝑟𝑎𝑢𝑥 / 𝐿𝑒 𝑀𝑢𝑠𝑒́𝑒 𝐼𝑚𝑎𝑔𝑖𝑛𝑎𝑖𝑟𝑒.